S’il est un oiseau dont la parade amoureuse est des plus originales, c’est  bien celle de l’outarde canepetière. Avril est la période où les mâles commencent à établir leur place de chant (les leks) afin d’attirer la belle et de montrer aux autres mâles qu’ils sont bien là ! Dès le lever du jour, ce sont plusieurs mâles qui trompettent autour de moi. Leur chant pourrait être traduit par de brefs et rapides « prett ». Entre nous, cela ressemble plus à de petits pets… C’est en partie à cause de ceci et de sa ressemblance avec le canard (ndlr: en vol vite fait, de loin et dans le noir) que l’outarde tient son nom de canepetière, la canne qui pète !
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Elle affectionne les régions ouvertes, présentant peu de relief. Les steppes semi-arides de la plaine de Crau forment un habitat prisé ainsi que les plaines cultivées du Languedoc-Roussillon. La perte de son habitat et sa faible population (estimée actuellement en France à moins de 2000 individus) font de lui un oiseau inscrit sur la liste rouge des espèces menacées.